Brève 75 2 Viste EM régional IDF 3 RLe 24 septembre répondant à l’invitation du général de corps d’armée Pierre CASAUBIEILH commandant la région de gendarmerie d’Ile de France, zone de défense de Paris, le comité Paris-Moncey des amis de la gendarmerie a réactivé les rendez-vous Moncey en invitant les comités et la réserve citoyenne d’Ile de France à visiter le centre zonal d’opérations du fort de Charenton à Maisons-Alfort.

La Région de Gendarmerie d'Île-de-France (RGIF) est une entité militaire responsable de l'ensemble des unités de la Gendarmerie nationale basée dans la région francilienne. Elle est composée de 4 groupements de Gendarmerie départementale (77,78,91,95), du groupement II/1 de Gendarmerie mobile de Maisons-Alfort (10 escadrons de gendarmerie mobile), du groupement blindé de Gendarmerie mobile de SATORY (7 escadrons VBRG), de 2 sections de recherche (PARIS et VERSAILLES) et de la Garde républicaine (3 régiments).

Son chef d’Etat-Major le général Pascal JULIEN nous a fait une présentation très éclectique et fort dynamique des capacités de gestion et de suivi des ressources humaines, financières, administratives, foncières et matérielles touchant l’ensemble des unités de gendarmerie stationnées sur l’Ile de France.  

Le colonel Eric CABIOCHE chef de la division zonale des opérations nous a fait visiter le centre zonal des opérations (COZ). En charge de la veille opérationnelle et de la diffusion d'informations vers le niveau national et départemental, ce COZ coordonne les actions de la gendarmerie, et notamment la répartition des renforts terrestres et aériens et le suivi évènementiel au quotidien. C’est une véritable tour de contrôle de l’activité gendarmique sur le terrain qui tient le commandant de région informé de la situation sécuritaire en temps réel. En cas d’évènements majeurs d’ordre public ou de crise il monte en puissance et s’organise comme un Etat-Major interarmées en bureaux (J1 à J5) centralisant ainsi la planification, la conduite des opérations, la recherche du renseignement, l’engagement des effectifs nécessaires, le soutien logistique et les moyens radios dédiés. Des cartes informatives interactives, nourries des comptes rendus transmis directement par les gendarmes sur le terrain, remplacent les ordres d’opérations longs et fastidieux d’autrefois.